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Actualités
Open Bidouille Camp à Nancy
11 avril 2015 Divers - Laisser un commentaire
Rendez-vous du 11/04/2015 au 12/04/2015, de 14:00 à 23:59 :
- Grande Halle du Technopole Renaissance
- 49, Boulevard d’Austrasie
- 54000 Nancy
- France
- geo:48.693088,6.199300
Nous présenterons notre projet de Brique Internet à l’occasion de l’Open Bidouille Camp (OBC) qui se tiendra durant deux jours à Nancy. Nous proposerons également des PirateBox itinérantes.
Le dimanche, l’OBC sera ouvert de 11h00 à 18h00.
[FSM] Nettoyer son Internet et s’auto-héberger
2 avril 2015 Informations, La Brique Internet - Laisser un commentaire
Cet article ne traite pas des franc-maçons. Nous allons pourtant y parler maçonnerie, briques et éventuellement conspiration.
La consommation n’est pas la seule option
Internet est un réseau mondial de machines, interconnectées entre elles par des kilomètres de câble et de fibre optique. Chacune de ces machines représente un nœud de ce réseau, capable à la fois d’aller chercher du contenu sur un autre nœud et d’en proposer lui-même pour ses pairs. Lorsque quelqu’un se connecte à Internet au travers de son Fournisseur d’Accès à Internet (FAI), il a par conséquent la possibilité d’être lui-même autant acteur que consommateur de ce réseau. Il peut être connecté grâce à un simple ordinateur portable, un terminal de poche ou n’importe quel autre type d’équipement.
Nous avons pour habitude de qualifier les machines des fournisseurs de services comme Google, Facebook et autres, de « serveurs ». Puisque l’équipement de l’internaute qui se connecte peut également proposer du contenu, il s’agit également d’un serveur. Il est un nœud parmi les autres et il est donc capable de faire de l’auto-hébergement, en proposant des données directement depuis chez lui. Pourtant, lorsqu’il s’agit de stocker des données en ligne, nous les confions généralement à ces gros fournisseurs de services.
Ils sont soi-disant situés dans les nuages, mais leurs conditions générales d’utilisation nous ramènent rapidement sur terre. Que ça soit chez Google ou Facebook, on y apprend que l’intégralité des données que nous leur confions peuvent être exploitées, analysées et revendues. Il est temps de se réapproprier Internet et de reprendre le contrôle de nos données, brique par brique.
Intervention au FSM
Pour y parvenir, une poignée de lorrains de LDN (accompagnée d’un belge de Neutrinet) est intervenue au Forum Social Mondial (FSM) de Tunis, avec trois objectifs :
- sensibiliser le public à l’importance de la vie privée des citoyens et la nécessité de ne plus confier ses données à des acteurs aussi peu respectueux que Google ou Facebook ;
- proposer une solution pour nettoyer les accès à Internet qui imposeraient des restrictions ou qui ne seraient pas de confiance ;
- permettre à des non-informaticiens d’installer et d’administrer les logiciels nécessaires pour héberger des services Internet à la maison.
Comprendre les enjeux
La mission de sensibilisation a fait l’objet d’une conférence « Je n’ai rien à cacher » de 30 minutes, suivie de quelques questions.
Cette conférence est destinée à faire prendre conscience au public que le problème de la surveillance de masse sur Internet par les entreprises et les États ne peut pas être balayée d’un coup de main par l’idée qu’on ne serait pas concerné à titre individuel, sous prétexte qu’on serait un individu lambda respectueux de la loi :
- Nous sommes en effet tous susceptibles d’être surveillés, parce que nous ne pouvons pas déterminer nous-mêmes si nous sommes suspects ou non.
- Nous ne pouvons pas non plus accepter l’instauration d’un appareil de surveillance de masse simplement parce que nous sommes en parfait accord avec les lois et le gouvernement de notre pays, puisqu’il nous interdira aussi dans les années à venir de nous rebeller si un gouvernement fasciste en hérite browse around this website.
- Ces mêmes lois doivent parfois pouvoir ne pas être respectées, pour leur permettre d’évoluer en fonction des moeurs de la société.
- Enfin, la vie privée est un besoin humain fondamental, qui nous poussera toujours à souhaiter nous cacher à certains moments, pour nous retrouver, ne plus subir le regard des autres et éventuellement avoir la liberté d’être en contradiction avec nos propres principes.
Nettoyer son accès à Internet
Échapper à cette surveillance généralisée organisée par les gros acteurs d’Internet, et récupérée par les états, consiste donc à héberger nos données chez nous plutôt que sur l’ordinateur de quelqu’un d’autre (ce qu’on appelle en général le « cloud »).
Le problème du nettoyage des accès à Internet trop restrictifs a fait l’objet de la présentation du projet de Brique Internet. Il s’agit d’un petit boîtier clé-en-main, qu’il suffit de brancher à sa box pour obtenir un accès à Internet neutre et respectueux de la vie privée. Il est ainsi désormais possible d’héberger une machine qui fera office de serveur à n’importe quel accès à Internet et stocker ses données à la maison, tout en ayant la possibilité d’y accéder du monde entier.
En bonus, la Brique diffuse un réseau wifi qui permet de naviguer soi-même sur Internet, en profitant d’un accès désormais propre et de confiance.
S’auto-héberger facilement
L’installation et l’administration des logiciels qui transformeront la machine de l’internaute en serveur Internet doivent impérativement être accessibles pour que l’auto-hébergement ne soit pas l’affaire de quelques geeks sensibilisés.
La Brique Internet est également une réponse satisfaisante à ce problème, grâce à quelques logiciels embarqués qui sont conçus pour permettre l’installation et la configuration de nombreux services, comme un service de courriels, de partage de fichiers, un blog ou tant d’autres. Cette Brique, qui est donc elle-même un serveur, est totalement nomade puisqu’elle pourra être connectée à n’importe quel accès à Internet, sans aucune configuration à modifier pour que les services maison soient immédiatement accessibles depuis le monde entier. Pour qu’ils soient de confiance, ces logiciels doivent impérativement être libres. C’est évidemment le cas pour la Brique Internet, qui dispose également d’un matériel open-hardware.
La Brique Internet fonctionne avec un tunnel VPN, et nécessite de souscrire à un service de VPN. Pour que l’accès à Internet soit réellement de confiance, il est nécessaire de choisir un fournisseur de VPN disposant d’une charte éthique acceptable et permettant de rencontrer facilement ses administrateurs. C’est pour cette raison qu’une association à but non-lucratif est particulièrement recommandée, comme celles qui composent la Fédération French Data Network (FFDN).
Pour les visiteurs du FSM, comme pour les lecteurs de cet article, il est désormais temps d’ajouter votre Brique à Internet ! Lorraine Data Network proposera bientôt des Briques Internet, avec accès VPN pré-configurés.
Plus d’informations :
[FSM] PirateBox: Une expérience sociale de partage numérique
1 avril 2015 Informations, La Brique Internet - Laisser un commentaire
Cet article a été rédigé par kload de Neutrinet, qui est parti avec LDN au Forum Social Mondial (FSM) de Tunis. La PirateBox itinérante présentée fait partie des actions de LDN/Neutrinet lors de ce FSM 2015.
Alors que les initiatives numériques s’accumulent sur le Forum Social Mondial, une pratique pour le moins originale y a fait son apparition depuis deux jours : Un homme, vêtu d’un sweat-shirt noir provenant vraisemblablement d’un obscur hackerspace Hong Kongais, une pancarte et un panneau solaire sur le dos, foule nonchalement les allées du campus El Manar.
Sur sa pancarte est inscrit :
« PirateBoy is sharing with you, connect to the WiFi network PIRATEBOX »
« PirateBoy partage avec vous, connectez-vous sur le réseau WiFi PIRATEBOX »
Le Datalove
Quelques échanges avec ce "garçon pirate", et nous voilà éclairés : il s’avère que la pratique s’inscrit dans un mouvement bien connu du monde des hackers. Le "Datalove", ou le partage de données numériques dans son plus simple appareil. Vous aimez quelques choses ? Faites-en profiter les autres, et profiter de ce qu’on vous propose !
Une fois connecté sur le réseau WiFi "PIRATEBOX" via votre ordinateur portable ou votre smartphone, vous obtenez l’accès à tous les fichiers présents sur le disque dur de la PirateBox. Libre à vous alors d’envoyer les documents que vous souhaitez, et même d’en supprimer certains. Et c’est non sans une certaine excitation qu’on se retrouve à parcourir la myriade de fichiers, avide à la lecture des titres des films, musiques ou livres présents.
"Pas de cyberguerre, juste du datalove". Le motto d’un nouveau hippisme numérique ?
Et nous, on se fait pirater ?
On peut cela dit s’interroger sur l’efficacité du mot "Pirate" au milieu d’un évenement grand public, dans lequel peu sont effectivement initiés aux questions du partage numérique.
Selon PirateBoy :
« C’est parce que nous sommes tous des Pirates. Notre manière de partager les documents numériques est simple et nous devrions respecter notre instinct. Si vous pouviez dupliquer simplement un article de votre journal que vous trouver important à diffuser. Demanderiez-vous encore à vos amis d’acheter le journal complet pour lire cet article alors que vous pouvez lui en donner une copie gratuitement et instantanément ? »
Et d’ajouter :
« Le numérique a transformé notre manière d’apprécier la possession, et nous avons ré-appris à avoir honte de partager alors que c’est bénéfique pour tout le monde : L’auteur de l’oeuvre, qui gagne en popularité, aussi bien que les personnes, qui apprécient son travail.
Et comment dire à un enfant qui récupère une chanson sur Internet pour la remixer en quelque chose de plus beau qu’il n’a pas le droit de le faire ? Je crois qu’il devrait pouvoir.
Les données numériques stimulent notre créativité, alimentent notre réflexion et nourrissent notre esprit critique. Alors partageons ! »
La PirateBox
Alimentée par une petite batterie et un panneau solaire, la PirateBox est en fait un petit ordinateur ressemblant à un RaspberryPi, muni en l’occurence d’une antenne WiFi. Tous les fichiers sont stockés sur une petite carte SD. Le dispositif est déconcertant de simplicité, et PirateBoy m’assure qu’il est peu cher à l’achat et simple à monter.
Sur la PirateBox, toutes sortes de documents, mais une majorité à penchant libertaire : des écrits de Lawrence Lessig et Julian Assange, le dernier documentaire de Laura Poitras, des guides sur l’auto-défense numérique et les derniers "leaks" des documents confidentiels de la NSA cotoient d’égal à égal des photos du FSM et de la musique traditionnelle tunisienne.
Au bout du compte ce seront plus de 100 documents partagés en 2 jours, 4Go de données, et quelques centaines de personnes qui en auront profités. Presque aucune suppression de documents, et aucun document malsain ou malveillant déposé. Qui a dit qu’on ne devrait pas avoir confiance ?
Et dans une société où la généralisation de surveillance de masse a dépassé les pires fantasmes de Georges Orwell, la simplicité et la spontanéité de ces PirateBoys ne serait-il pas une critique efficace d’un système inutilement sécuritaire ?
Plus d’informations :
Nouvelle ligne ADSL
19 mars 2015 Informations - Laisser un commentaire
Nous ne faisons pas un billet de blog chaque fois que nous ouvrons une nouvelle ligne ADSL, mais pour l’occasion, voici une photo du colis qui est envoyé à cet adhérent :
Nous essayons d’envoyer une LDN Box pré-configurée chaque fois qu’un adhérent le demande. C’est l’occasion de remercier obinou de tetaneutral.net (association membre de la fédération) qui nous a offert un lot de Neufbox 4 il y a quelques années.
PS : La LDN Box envoyée est une édition Halloween collector \o/.
LDN part 1 semaine en Tunisie
23 mars 2015 Divers - Laisser un commentaire
Rendez-vous du 23/03/2015 au 28/03/2015, toute la journée :
- Université El Manar
- Campus Universitaire El Manar II
- B.P. 94 Poste Romena - 1068 Tunis
- Tunisie
- geo:36.832353,10.146572
Notre association est habituée depuis déjà fort longtemps à dépasser les frontières de sa Lorraine de prédilection. Cette année, nous irons jusqu’en Tunisie pour défendre un Internet libre, neutre et décentralisé.
Nous irons présenter notre nouveau projet de Brique Internet (un prochain article plus détaillé sur ce sujet suivra), qui permet de nettoyer un accès à Internet et s’auto-héberger facilement. Nous y serons à l’occasion du Forum Social Mondial, l’une des plus grosses rencontres de militants dans le monde (environ 100 000 personnes présentes). Nous y présenterons également notre conférence Je n’ai rien à cacher.
Cette semaine d’actions se fera en collaboration avec l’association des Petits Débrouillards de Lorraine, qui proposera elle-même des nombreuses activités, et qui couvrira notamment nos frais (en plus de tout organiser).
Nous serons également en compagnie d’un adhérent de Neutrinet, les copains belges qui bossent également sur le projet de Brique Internet.
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